L'armée des ombres

Quand je marche dans la rue, j'ai toujours cette même sensation de ne croiser que des ombres, des silhouettes sombres, identiques en tous points, dont je ne peux distinguer le moindre trait distinctif.
J'avais toujours pensé que mon individualisme profond et mon dégout pour mes senblables étaient à l'origine de cette globalisation.
Mon erreur m'apparait clairement aujourd'hui.
Aurais-je clairement succombé pendant tant d'années à cette ineptie qu'est l'auto-culpabilisation dont la conclusion première est de nous aveugler avec brio en tendant à nous faire penser que nous sommes le problème central de chaque disfonctionnement social?
Apparement oui.
Aujourd'hui... oui aujourd'hui je suis en parfaite mesure d'accepter la réalité telle qu'elle est, la plupart des êtres humains sont absolument identiques : denués de reflexion, rongés par leur propre inutilité primitive, fondamentalement guidés par leurs défauts, telles des moutons dans un troupeau, domestiqués, réduis en esclavage par un maître choisi, que ce dernier soit politicien ou dieu paien...
Depuis cette sombre constation, je n'ai d'autre choix que de ne croire, et je le redirais, qu'en l'exception.
La lutte des classes, différence considérée comme prépondérente dans notre société après le sexe, est elle crédible?
Remontons alors le temps, qu'est ce qui fait d'un enfant une star de l'école primaire? Celui qui tapera le mieux dans le ballon dans la cour de récréation, celui qui marquera le plus de buts. Et qui sera alors le vilain petit canard, voir le souffre douleur? bien entendu, celui qui ne saura pas taper, celui avec qui personne ne voudra plus jouer dès le premier match, celui qui restera seul.
Le premier détestera le second le considérant comme minable, et se gargarisera de sa propre victoire comme d'une supériorité et il aura tort.
Le second haira le premier l'estimant supérieur, s'auto-proclamant ainsi inférieur, et qui, sans même prendre en compte le rejet de l'autre, s'autodenigrera et cherchera un plus faible que lui pour exercer sa rancoeur. Il aura tout autant tort.
La même démonstration est applicable à celui qui à le dernier portable à la mode et celui qui ne l'a pas, celui qui a de bonnes notes et celui qui n'en a pas.
L'enfant est un exemple caractéristique du comportement humain, en tant qu'être en cour de développement et d'éducation, il est très peu vicié par l'hypocrisie générée par le politiquement correct, la réserve sociale, et autres principes de bonne convenance visant à taire ce que l'on pense pour éviter les véxations et les confrontations avec autrui. Il n'hésite donc pas à exprimer ses pensées profondes par le biais de la moquerie, la méchanceté ou la violence.
Nous en arrivons ainsi quelques années plus tard dans les bureaux d'une entreprise quelconque, ou le chef de service, méprisé par son patron, méprisera à son tour ses subalternes qui eux même le détesterons, pourtant déjà haîs par les ouvriers.
La lutte des classes, si tant est qu'elle existe, n'a rien à voir avec l'argent.
Elle est simplement l'expression sociale de la nécessité pour l'homme de se sentir puissant, caractéristique d'une dévience pathétique d'animaux dégénérés, que la société moderne a depuis la Grèce et la Rome antique portée au niveau de la classe sociale, puis du compte en banque.
La souffrance de l'homme qui n'est pas au plus haut de l'échelle sociale ne vient pas des difficultés diverses auquelles il est confronté dans la vie de tout les jours, mais d'une profonde obsession à vouloir plus, par pur égoisme, tel l'homme préhistorique qui voulait que toutes les femmes se collent à lui à son retour de la chasse et ainsi ramenait un maximum de viande dans son seul intérêt.
Je crois que l'homme à perdu depuis longtemps sa capacité de discerner ce qui est beau, à moins qu'il ne l'ai jamais eu.
D'après moi, les hommes ne sont plus que des ombres, des marionnettes dépourvues de reflexion, de raison ou de concept d'analyse. Seulement des pantins guidés par la société de consomation, devenus des machines à acheter ou aimer ce qu'on leur dira être bon pour eux, voter pour qui on leur dira les représenter au mieux. Quand je vois des militants dans un mitting aduler un homme (ou une femme) avec tant de force, boire ses paroles et arborer des pancartes ou des T shirts à son effigie, tel un troupeau de connards, je n'ai qu'une envie, leur cracher à la gueule, et distribuer des giffles. Comment peut on aduler un homme, lui offrir un tel dévouement? malgrés le respect ou l'admiration que je peux avoir pour certains, jamais je ne pourrais être réduit à un tel prosélitisme face à eux, je prèférerais crever plutôt que de me mettre à genoux de mon propre chef... Comment l'homme peut il en arriver à de tels extrèmes dans l'auto-dénigrement actif? Comment peut on être à tel point dénué d'orgeuil?
Se réfugier dans un parti politique, une église ou un groupe social (la caste star ac par exemple), n'est que la conséquence d'un abandon de soi, de sa propre intégrité et de sa capacité à assumer son existence terrestre.
La foi en Dieu n'existe plus, la foi en l'homme non plus, l'être humain denué de raison se refugie dans se qu'on lui propose par la biais d'une publicité plus ou moins explicite pour protéger sa propre défaillance, continuer à appartenir à un clan de clones, tous aussi insipides, vides, ou chacun tend à se rassurer et se hair.
Entreprennant un procédé de facilité éhonté, l'homme a vendu son ame en abandonnant son intéligence latente, sa capacité de réfléxion, se calquant sur son voisin détesté, se délectant dans ses aspect primitifs viciés. Il s'est ainsi transformé en une armée d'ombres insipides, errant toute leur vie durant sans but ni raison.
Alors continuez à voter Sarkosy, Royal ou Besancenot prennez à bras le corps le choix convenu que l'on vous offre, sans voir une seule seconde que vous vous êtes fait baisés depuis longtemps.
Continuez à vous détester les uns les autres car le reflet de chacun n'a de cesse de vous confrontez à votre piètre image.
Et continuez à rejeter ceux et celles qui sont les derniers en qui je crois, ceux qui sont l'exception, ceux qui peut être seront troublés et condamnés à jamais, mais qui, même s'ils ne vivaient qu'une seule seconde de bonheur dans leur vie, le connaitraient comme jamais vous ne serez en mesure de le percevoir.
Quand à toi, mon ami, qui te sais différent et qui lis ces quelques lignes, saches que tu disposes de mon respect le plus sincère.
J'avais toujours pensé que mon individualisme profond et mon dégout pour mes senblables étaient à l'origine de cette globalisation.
Mon erreur m'apparait clairement aujourd'hui.
Aurais-je clairement succombé pendant tant d'années à cette ineptie qu'est l'auto-culpabilisation dont la conclusion première est de nous aveugler avec brio en tendant à nous faire penser que nous sommes le problème central de chaque disfonctionnement social?
Apparement oui.
Aujourd'hui... oui aujourd'hui je suis en parfaite mesure d'accepter la réalité telle qu'elle est, la plupart des êtres humains sont absolument identiques : denués de reflexion, rongés par leur propre inutilité primitive, fondamentalement guidés par leurs défauts, telles des moutons dans un troupeau, domestiqués, réduis en esclavage par un maître choisi, que ce dernier soit politicien ou dieu paien...
Depuis cette sombre constation, je n'ai d'autre choix que de ne croire, et je le redirais, qu'en l'exception.
La lutte des classes, différence considérée comme prépondérente dans notre société après le sexe, est elle crédible?
Remontons alors le temps, qu'est ce qui fait d'un enfant une star de l'école primaire? Celui qui tapera le mieux dans le ballon dans la cour de récréation, celui qui marquera le plus de buts. Et qui sera alors le vilain petit canard, voir le souffre douleur? bien entendu, celui qui ne saura pas taper, celui avec qui personne ne voudra plus jouer dès le premier match, celui qui restera seul.
Le premier détestera le second le considérant comme minable, et se gargarisera de sa propre victoire comme d'une supériorité et il aura tort.
Le second haira le premier l'estimant supérieur, s'auto-proclamant ainsi inférieur, et qui, sans même prendre en compte le rejet de l'autre, s'autodenigrera et cherchera un plus faible que lui pour exercer sa rancoeur. Il aura tout autant tort.
La même démonstration est applicable à celui qui à le dernier portable à la mode et celui qui ne l'a pas, celui qui a de bonnes notes et celui qui n'en a pas.
L'enfant est un exemple caractéristique du comportement humain, en tant qu'être en cour de développement et d'éducation, il est très peu vicié par l'hypocrisie générée par le politiquement correct, la réserve sociale, et autres principes de bonne convenance visant à taire ce que l'on pense pour éviter les véxations et les confrontations avec autrui. Il n'hésite donc pas à exprimer ses pensées profondes par le biais de la moquerie, la méchanceté ou la violence.
Nous en arrivons ainsi quelques années plus tard dans les bureaux d'une entreprise quelconque, ou le chef de service, méprisé par son patron, méprisera à son tour ses subalternes qui eux même le détesterons, pourtant déjà haîs par les ouvriers.
La lutte des classes, si tant est qu'elle existe, n'a rien à voir avec l'argent.
Elle est simplement l'expression sociale de la nécessité pour l'homme de se sentir puissant, caractéristique d'une dévience pathétique d'animaux dégénérés, que la société moderne a depuis la Grèce et la Rome antique portée au niveau de la classe sociale, puis du compte en banque.
La souffrance de l'homme qui n'est pas au plus haut de l'échelle sociale ne vient pas des difficultés diverses auquelles il est confronté dans la vie de tout les jours, mais d'une profonde obsession à vouloir plus, par pur égoisme, tel l'homme préhistorique qui voulait que toutes les femmes se collent à lui à son retour de la chasse et ainsi ramenait un maximum de viande dans son seul intérêt.
Je crois que l'homme à perdu depuis longtemps sa capacité de discerner ce qui est beau, à moins qu'il ne l'ai jamais eu.
D'après moi, les hommes ne sont plus que des ombres, des marionnettes dépourvues de reflexion, de raison ou de concept d'analyse. Seulement des pantins guidés par la société de consomation, devenus des machines à acheter ou aimer ce qu'on leur dira être bon pour eux, voter pour qui on leur dira les représenter au mieux. Quand je vois des militants dans un mitting aduler un homme (ou une femme) avec tant de force, boire ses paroles et arborer des pancartes ou des T shirts à son effigie, tel un troupeau de connards, je n'ai qu'une envie, leur cracher à la gueule, et distribuer des giffles. Comment peut on aduler un homme, lui offrir un tel dévouement? malgrés le respect ou l'admiration que je peux avoir pour certains, jamais je ne pourrais être réduit à un tel prosélitisme face à eux, je prèférerais crever plutôt que de me mettre à genoux de mon propre chef... Comment l'homme peut il en arriver à de tels extrèmes dans l'auto-dénigrement actif? Comment peut on être à tel point dénué d'orgeuil?
Se réfugier dans un parti politique, une église ou un groupe social (la caste star ac par exemple), n'est que la conséquence d'un abandon de soi, de sa propre intégrité et de sa capacité à assumer son existence terrestre.
La foi en Dieu n'existe plus, la foi en l'homme non plus, l'être humain denué de raison se refugie dans se qu'on lui propose par la biais d'une publicité plus ou moins explicite pour protéger sa propre défaillance, continuer à appartenir à un clan de clones, tous aussi insipides, vides, ou chacun tend à se rassurer et se hair.
Entreprennant un procédé de facilité éhonté, l'homme a vendu son ame en abandonnant son intéligence latente, sa capacité de réfléxion, se calquant sur son voisin détesté, se délectant dans ses aspect primitifs viciés. Il s'est ainsi transformé en une armée d'ombres insipides, errant toute leur vie durant sans but ni raison.
Alors continuez à voter Sarkosy, Royal ou Besancenot prennez à bras le corps le choix convenu que l'on vous offre, sans voir une seule seconde que vous vous êtes fait baisés depuis longtemps.
Continuez à vous détester les uns les autres car le reflet de chacun n'a de cesse de vous confrontez à votre piètre image.
Et continuez à rejeter ceux et celles qui sont les derniers en qui je crois, ceux qui sont l'exception, ceux qui peut être seront troublés et condamnés à jamais, mais qui, même s'ils ne vivaient qu'une seule seconde de bonheur dans leur vie, le connaitraient comme jamais vous ne serez en mesure de le percevoir.
Quand à toi, mon ami, qui te sais différent et qui lis ces quelques lignes, saches que tu disposes de mon respect le plus sincère.
Libellés : sociologie